Les zones reculées du Congo, considérées comme blanches (territoires desservis par aucun réseau) se transforment progressivement en zones grises (marquées par la présence d’un opérateur). La présence d’un opérateur réseau dans ces espaces enclavés pour la plupart, est l’aboutissement d’un partenariat avec le gouvernement dans la prise en compte des coût onéreux engendrés par le déploiement du réseau.

Grâce au Fonds pour l’Accès aux Services Universels de Communication électronique (FASUCE) lancé en décembre 2009, la fracture numérique entre les zones reculées et le reste du pays se referme globalement. En effet, si la législation lève les différentes barrières qui faussent le déploiement du réseau de manière globale, il n’en demeure pas moins que les différentes technologies utilisées pour étendre le réseau (satellite, WiMAX, câble terrestre, sous-marin, sous fluvial, etc.) sont exposées aux contraintes de la zone de couverture, et des ressources financières importantes sont nécessaires pour les fournir.

Le fonds, estimé à plusieurs milliers de francs, a permis de déployer des infrastructures dans ces zones afin d’offrir une couverture de qualité à la population. Ce sont les localités de Bouanela et Boyelé (Likouala) ; Bokoma (la Cuvette), Les Saras (Kouilou) ; Akou, Mboubée, Mbon, Olounou et Ossa (Plateau) ; Bininga, Ngongo, Vouka, Nyanga, Mouindi Koutina, Zambi et Dounguila (Niari).

Le Congo qui a opté pour l’inclusion numérique à l’échelle nationale, a créé un fonds dédié pour répondre aux contraintes de financement de ce grand projet de connecter les zones blanches qui prend également en ligne de compte, les zones peu denses ou à faible rentabilité économique.